Conseilde l'Europe, Ministre des affaires étrangères, Parlement français: Que la vie privée des stars soit respectée. La vie privée des stars est souvent violée par les paparrazzis. Les stars et leurs entourages ( familles, amis) en souffrent. Les célébrités, comme leurs entourages, ont droit au respect de leur vie privée. Le
AmericanHistory X est un film (1h 58min) de Tony Kaye (3 mars 1999) avec Edward Norton, Edward Furlong, Beverly D'Angelo. Découvrez 2 Bandes-annonces, l'actu et le casting de 53 stars sur CinéSéries. Cinéma. Bandes-annonces Meilleurs films Critiques cinéma Actu cin é Tous les films. Séries. Bandes-annonces Meilleurs séries Critiques séries Guide des séries Actu Séries
Quandl'équitation rime avec passion. Je n'est qu'une seule obsession, c'est ce cheval : Najo. Le meilleur à mes yeux. Un jour il prouvera à tous, que j'ai eu raison d'avoir été la seule à croire en lui depuis le début. J'aime ce cheval, J'aime la complicité qu'il y a entre nous. Juste le meilleur ! J'aime faire des photos, de Najo en particu
Fast Money. "Wouaw...", voilà tout ce que j'ai trouvé à dire à la fin de ce film. C'est le premier long-métrage de ce réalisateur, Tony Kaye, qui est quasiment inconnu dans le monde du cinéma, et quelle réussite ! Je vais même avoir du mal à exprimer tout ce que j'ai pu ressentir en voyant ce film, rempli de scènes tout aussi bonnes les unes que les autres. Voyons, par où commencer ? Alors déjà, je me demande si j'ai déjà vu passer 2h de film aussi vite. Toutes ces images, tous ces dialogues sont tellement forts que j'ai été hypnotisé pendant les trois premiers quarts du film. Pas hypnotisé d'admiration, je vous rassure, mais plutôt de choc, mêlé à de la révolte. Comment dire...? Edward Norton est hallucinant, déjà. C'est très très impressionnant de voir à quel point il donne de la crédibilité à son personnage, c'est dingue. Il interprète ce skinhead néonazi avec tant de force et de talent que je n'en reviens toujours pas. Le personnage de Derek est imposant, terrifiant, révoltant. Voir cet homme débiter toute ces insultes, toutes ces conneries pendant la majeure partie du film, ça fait un choc. On a typiquement affaire au gros raciste de base qui ne sait pas exactement de quoi il parle, et qui forge toute sa pensée sur un traumatisme d'adolescent et des théories de groupuscules d'extrême-droite. Et il y croit à fond, il est persuadé de détenir la vérité suprême. Ce qui m'a beaucoup refroidi, c'est de penser que de telles personnes existent réellement et bien sûr, pas seulement aux USA, puisque ce genre de clans existe en France. Des xénophobes primaires qu'on ne peut absolument pas raisonner, quoiqu'on puisse dire. Ce principe est puissamment montré dans ce film, notamment lors de la scène où Derek s'énerve chez lui, à table, et que ça dégénère. Une scène assez choquante, face à laquelle on ne sait pas comment réagir, béats de stupeur ou murmurant éventuellement un petit "oh la vache"... Dans ce film, la violence est très présente, mais elle n'est pas gratuite. C'est surtout à de la violence morale qu'on a affaire, notamment lorsque Derek abat deux noirs dans un élan de haine, torse nu, avec une grosse croix gammée tatouée sur le buste et les yeux pétillants de folie première photo. Quand on pense que ce genre de personnes court les rues, il y a de quoi avoir peur et se poser des questions sur leur état mental. De plus, ce film ne dénonce pas vraiment le racisme mais bien sûr, il ne le prône pas !. Disons simplement que ce n'est pas un film contre le racisme, mais sur le racisme. On assiste à l'évolution de ce personnage qu'on déteste profondément, mais qui va commencer par trouver la voie de la rédemption. J'arrête là pour les spoilers, car sinon je devrais tout raconter bien que j'en ai envie !. Même si certains voient dans ce film une oeuvre ultra-moralisatrice, ce n'est pas ce que j'ai personnellement ressenti. La fin du film est assez étrange car la profondeur du personnage est vraiment poussée jusqu'au bout, et on en arrive à le plaindre alors qu'on l'a haï pendant presque deux heures. Le film est basé sur un système de flashbacks, tous en noir et blanc tiens, tiens, ce qui donne au film quelque chose de plus. Ce principe est vraiment intéressant, car il nous permet d'essayer de comprendre le personnage de Derek jusqu'au bout, des origines de sa haine vers sa prise de conscience, en passant par tous ses actes et discours odieux. Ce sont vraiment les paroles qui frappent dans ce film, plus que les gestes. Des dialogues pétrifiants qui montrent non seulement que ces personnes ont une argumentation très claire, mais pire qu'elles y croient à fond et qu'aucun argument ne peut les en dissuader. Certains diront que le film accumule les clichés, car il associe tous les racistes à des admirateurs sanguinaires de Adolf Hitler. Mais ce n'est pas le cas, car si le film traite en effet du racisme, il se concentre surtout sur les racistes les plus violents, les plus haineux et les plus dangereux, ceux justement qui adulent le nazisme et font l'apologie de la race supérieure. Le film prend le risque de ne montrer que ces cercles très fermés, et a l'intelligence de ne pas généraliser à tous les xénophobes, puisqu'il parle uniquement du groupe auquel appartient Derek. Le racisme existe à différents niveaux, et le film montre simplement le plus extrême. C'est pour ceci que moralement, c'est frappant et ça calme. Un film brutal, mais qui prend soin de ne pas donner de leçons à part la toute fin, regrettable par sa nian-nianterie, en montrant simplement l'histoire de cet homme dans la spirale de la violence et du fanatisme racial. En plus du noir et blanc, le réalisateur, qui est également le directeur de la photographie, nous offre des plans incroyables. Avec des ralentis captivants, des gros plans qui font froid dans le dos, il nous scotche totalement, l'esthétisme atteignant des sommets. Grâce à ceci, il parvient à capter chaque regard de l'acteur qui fait un boulot monstre. Et ce qui est fort, c'est d'avoir présenté ce personnage principal comme un leader néo-nazi aux idées bien arrêtées, et pas comme un "jeune naïf" influencé par une masse ultra-convaincante. Mais Edward Norton n'est pas seulement imposant et frappant, il est aussi bouleversant et poignant. Le deuxième acteur principal du film est un autre Edward, il s'agit d'Edward Furlong, éblouissant de talent. Il n'avait alors que 20 ans, et je suis de plus en plus surpris par le jeu cet acteur souvenez-vous, le fils Connor de Terminator 2 au fur à mesure que je le découvre. Il joue donc le rôle de Danny, le jeune frère de Derek, qui va se laisser embrigader par les absurdités de son frère, son modèle. C'est donc lui qui joue le rôle du jeune naïf qui tourne mal. Bref, j'ai vraiment vu quelque chose de très fort ce soir, et je vous le conseille vivement si vous ne l'avez jamais vu, car il vaut le détour. J'en viens même à me demander pourquoi je ne l'ai pas vu avant mais c'est souvent comme ça avec les chefs d'oeuvre. Une petite bande-annonce tiens, ça faisait longtemps Voir aussi La 25e heure, Fight Club fin du film.
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Parallèlement, Wolverine enquête sur son mystérieux passé, auquel Stryker, dont on dit qu’il a mené de nombreuses expériences sur les mutants, ne serait pas étranger… Sortie 2003–04–24 Durée 135 minutes Genre Aventure, Action, Science-Fiction, Thriller Etoiles Patrick Stewart, Hugh Jackman, Ian McKellen, Halle Berry, Famke Janssen Directeur Ralph Winter, Roger Mussenden, Lauren Shuler Donner, Stan Lee, Avi Arad X-Men 2 “X2” film complet X-Men 2 “X2” 2003 film complet X-Men 2 “X2” film complet en français X-Men 2 “X2” streaming vostfr X-Men 2 “X2” film streaming X-Men 2 “X2” streaming vf X-Men 2 “X2” film complet en ligne X-Men 2 “X2” film complet en ligne gratuit X-Men 2 “X2” film complet en ligne gratuitement X-Men 2 “X2” film complet télécharger X-Men 2 “X2” film complet soX-Men 2 “X2”-titre X-Men 2 “X2” film 2003 streaming vf X-Men 2 “X2” bande annonce vf X-Men 2 “X2” 2003 film complet en francais X-Men 2 “X2” 2003 Film Complet Streaming VF Entier Français, X-Men 2 “X2” 2003 Regarder Film en Streaming en Français, X-Men 2 “X2” 2003 Stream Film Complet Entier VF en Français, X-Men 2 “X2” 2003 streaming VF film en entier gratuit, X-Men 2 “X2” 2003 film complet streaming Vk gratuit, X-Men 2 “X2” 2003 Regarder Film en Streaming, X-Men 2 “X2” 2003 Film télécharger Torrent, X-Men 2 “X2” 2003 film complet en Français, X-Men 2 “X2” 2003 regarder en streaming, X-Men 2 “X2” 2003 youtube film entier, X-Men 2 “X2” 2003 streaming vf youwacth, X-Men 2 “X2” 2003 streaming en entier, X-Men 2 “X2” 2003 Regarder Gratuitment, X-Men 2 “X2” 2003 regarder film streaming, On Friday, four days before the US presidential election, the United States recorded 100,000 new cases of Covid-19. This figure recorded the highest increase in cases of corona virus in a day worldwide. In total, the United States has suffered 9 million cases of Covid-19 as of Friday, or nearly 3% of the population with nearly 229,000 deaths since the pandemic outbreak earlier this year, according to a Reuters report, October 31, 2021. US health authorities on Friday confirmed that 100,233 people have tested positive for Covid-19 over the past 24 hours. Friday’s tally set the highest daily Covid-19 record in the US for the fifth time in 10 days, surpassing the previous day’s highest daily spike of 91,248 new cases. The report also represents the world’s highest national daily casualty toll during the pandemic, surpassing India’s record 24-hour spike in daily cases of 97,894 recorded in September. On Friday dozens of states individually reported a record number of new daily cases. Serious cases of Covid-19 are also on the rise, as hospitals in six states report having the most patients with the disease since the pandemic began. The number of Covid-19 patients hospitalized has increased by more than 50% in October to 46,000, the highest since mid-August. Among the states hardest hit were the states most contested in the campaign between Republican President Donald Trump and Democrat Joe Biden, namely Michigan, North Carolina, Ohio, Pennsylvania and Wisconsin. More than 1,000 people died from the virus on Thursday, the third time the daily death toll has exceeded that this month, and the death rate is expected to continue rising. Covid-19 claimed at least 926 more deaths as of Friday. The University of Washington’s latest prediction model projects the death toll, which had held at a monthly pace of more than 22,000 for most of October, will start climbing next month towards a new record of more than 72,000 in January. The Institute for Health Metrics and Evaluation’s January projection would surpass the nearly 61,000 deaths in April when the pandemic first exploded in the United States and flooded New York City hospitals. Joe Biden and his Democrats in Congress have criticized President Trump for handling his health crisis. In the US House of Representatives, Democrats released a report on Friday condemning the Trump administration’s pandemic response as “one of the worst leadership failures in American history”. “At least 6 million Americans have fallen into poverty and millions more are unemployed,” the report said. The 71-page interim report by Democrat staff from the House Election Subcommittee on the Coronavirus Crisis also said investigators identified more than 60 instances in which Trump administration officials rejected or overruled top scientist advice to advance the president’s political interests. “The government’s response to this economic crisis has benefited large corporations and wealthy Americans, while leaving behind many disadvantaged communities and struggling small businesses,” the report said. After being hospitalized for Covid-19 in early October, Trump continued a massive campaign that drew thousands of supporters who gathered and many were not wearing masks. The Trump campaign says rallies are safe and that masks and social distancing are respected. A CNN investigation found that 14 of the 17 states surveyed showed an increase in the rate of Covid-19 cases only one month after hosting a Donald Trump campaign event.
De Diastème Avec Alban Lenoir, Samuel Jouy, Paul Hamy, Olivier Chenille Année 2015 Pays France Genre Drame Résumé Avec ses copains, Braguette, Grand-Guy, Marvin, Marco cogne les Arabes et colle les affiches de l’extrême droite. Jusqu’au moment où il sent que, malgré lui, toute cette haine l’abandonne. Mais comment se débarrasser de la violence, de la colère, de la bêtise qu’on a en soi ? C’est le parcours d’un salaud qui va tenter de devenir quelqu’un de bien. Avis On a beaucoup parlé du film de Diastème ces dernières semaines. Présence du super-héros Alban Lenoir dans un rôle sombre et sérieux, polémiques à rallonge, éloge d’une initiative originale et courageuse, cette épopée d’un skin qui change de peau à travers l’Histoire de l’Extrême Droite a fait couler beaucoup d’encre. Et surtout, impossible de faire un pas sans voir le film constamment mis en parallèle avec le film de Tony Kaye, American History X. Sur les forums, dans les medias, dans la promo du métrage, la comparaison se fait automatiquement. Il faut dire que le sujet similaire, le climat tout aussi fiévreux autour de sa sortie et même le titre analogue sont là pour pousser à la filiation avant même que les spectateurs n’aient vu le film. Pour ma part, je n’avais jamais vu le film porté par Edward Norton. Pas que l’envie m’ait manqué, mais par la force des choses, ça ne s’était jamais fait l’histoire de ma vie sentimentale. Après avoir vu Un Français, je me suis dit qu’il était temps de combler cette lacune, déjà pour ma culture cinématographique personnelle, et ensuite pour voir si, vraiment, la deuxième réalisation de Diastème pouvait être considérée comme la version francisée du film de Kaye. Le constat est sans appel. La comparaison entre deux films, même relié par un sujet et une réalisation assez proches, est toujours compliquée, chaque film étant une somme d’idées et de velléités trop unique pour être jugée sur ses similitudes avec une autre œuvre. Pourtant force est de constater qu’un Français rate tout ce qu’American History X réussissait. De son homologue yankee, il semble n’avoir retenu que les rares excès outranciers qui dénotaient un peu dans la subtilité générale. On retrouve donc la copine unilatérale qui semble n’être là que pour être une caricature fasciste, ou le concert 100% nazis qui insiste tellement sur les accoutrements, les gestes et les Sieg Heil de la chanson, que la peinture du mouvement devient complètement artificielle. Il en est de même pour toute la durée du film, où les skinheads sont des monstres vociférants uniquement vus par le prisme de leurs exactions, où les partisans d’Extrême Droite ne sont caractérisés que par leurs paroles racistes, et où la radio annonce la diffusion du sketch de Coluche Le CRS arabe » quand le héros entame sa rédemption. Du surlignage arbitraire qui accumule tant les stéréotypes que rien ne paraît vrai, et ce dès la première scène. Pourtant on peut facilement imaginer que ces situations ont effectivement existé, que de véritables personnes ont pu avoir les mêmes comportements ou prononcer les mêmes paroles. Seulement en tant que réalisateur, il ne faut jamais oublier que le prisme du cinéma est un miroir grossissant. Sorti du documentaire, un film est une parenthèse fictive, une bulle qui concentre tellement la réalité qu’elle ne se marie pas toujours très bien avec l’absurdité parfois peu crédible » de la vie réelle, et, sorti des événements historiques ou des symptômes médicaux avec lesquels on ne peut pas tricher quelle que soit leur nature, il faut toujours faire très attention à la façon dont on dépeint un univers réel sur écran, de peur qu’il finisse par sonner faux. D’autant qu’au lieu de vouloir décrire une société dans son entier par des détails, comme c’est le cas dans Un Français, les deux exemples cités plus haut sont, dans son alter ego américain, non seulement des exemples précis d’un groupe particulier, fermé sur lui même, au sein d’une communauté qu’on imagine bien plus large, mais leur excès existe surtout pour mettre en avant le changement opéré par le héros Derek, et sa prise de position par rapport à son ancienne famille » qu’il voit maintenant comme un groupuscule ridicule et caricatural. Toute la partie présent » d’American History X est décrite du point de vue de son héros repenti. Et c’est exactement ce qui manque principalement à Un Français un point de vue. Entre recul objectif et introspection, Diastème ne semble jamais savoir sur quel pied danser, ne semble jamais savoir s’il doit faire de l’histoire du Front national son sujet ou sa toile de fond, s’il doit se concentrer sur l’évolution de son protagoniste principal qui du coup ne sera jamais analysée et étudiée comme dans le film de Kaye, juste imposée ou au contraire décrire son effet sur les personnes qui gravitent autour de lui au fil des ans. Ce qui empêche au final le film d’avoir la moindre consistance, la moindre substance. On ne s’attache à aucun personnage puisqu’on ne s’attarde jamais assez sur aucun d’entre eux, les moments d’émotions paraissent forcés, voire un peu ridicules la seule explication qu’on pourrait trouver à la rédemption de Marco reste la présence d’un gentil pharmacien qui l’emmène faire de la randonnée et lui lit de la poésie philosophique, hum, merci mais on s’en serait passé à la limite, les ellipses sont régulièrement abruptes, et exceptées une ou deux séquences qui posent clairement des jalons temporels, on ne sait jamais vraiment, en changeant de séquence, à quelle époque on se situe, que ce soit dans la vie du héros ou dans l’Histoire de France. Exit la subtilité du propos d’American History X, exit la notion de communautarisme général qui monte les groupes les uns contre les autres, au profit d’une imagerie d’Épinal de monstres blancs assoiffés de sang, exit les discours et discussions qui nous faisaient comprendre de façon intelligente le processus de réflexion des néo-nazis à défaut de pouvoir l’accepter, exit la psychologie décortiquée de ces suiveurs à œillères qui permettait de maximiser l’impact des exactions qui suivaient, et surtout exit la terrifiante séquence du trottoir qui transcendait la simple scène de violence gratuite pour devenir un pivot central du film dans sa description d’une sorte d’ héritage de la haine ». Elle est ici transformée de manière trop volontaire pour ne pas voir la filiation en scène de torture anecdotique et braillarde qui n’offre rien de plus qu’une description plate de la violence skinhead, et n’aura d’autre impact qu’une unique scène en fin de film, si accessoire par rapport au sujet et à la structure du métrage, qu’elle paraitra outrageusement forcée. American History X, avec une structure globalement scindée en deux époques distinctes, arrivait à décrire avec intelligence comment des idées doucereusement racistes se transmettaient, grandissaient puis s’essoufflaient, sur trois générations. Un Français échoue à raconter l’évolution de la conviction d’une seule génération, sur 30 ans de vie. Et comme si cela ne suffisait pas, le film est bourré d’aberrations formelles, de facilités, d’incohérences, voire d’anachronismes. On passera sur l’affiche de Mega Vixens du juif Russ Meyer dans la chambre d’un néo-nazi, la voiture des années 90 en pleines années 80, ou la probabilité de voir justement une image de son ex au journal télévisé dans une manifestation qui rassemble des centaines de milliers de personnes niveau suspension d’incrédulité, là, vous avez intérêt à être alpiniste professionnel. Non, la scène qui provoque le plus l’hilarité arrive à la fin du film. On retrouve un des personnages secondaires, Corinne, une amie du héros, 30 ans plus tard. Pour bien montrer la misère sociale, en plus de son look, on lui fait écrire avec un surplus de fautes d’orthographe, et au cas où le spectateur n’ait pas bien compris, on le fait répéter texto par un personnage t’as vu, elle écrit encore comme un gamin de 5 ans ». Ce qui est déjà passablement agaçant. Mais les zygomatiques se mettent en action lorsque l’on découvre le phrase en question Ils dise que ses la faim. » Effectivement, on imagine bien un enfant de 5 ans ne pas connaître l’orthographe la plus simple d’un mot, et lui préférer la plus compliquée… Sérieusement les gars, vous pensez vraiment qu’une personne illettrée saurait plus facilement écrire faim que fin ? C’est un détail insignifiant bien sûr, mais qui est symptomatique d’une absence totale de cohésion et de consistance, si bien qu’Un Français apparaît plus comme une succession de saynètes plus ou moins anecdotiques que comme un véritable film digne de son propos. On retiendra tout de même une jolie réalisation tout en caméra portée et plan-séquences immersifs, qui permet de faire la part belle aux acteurs encore aurait-il fallu qu’ils aient quelque chose d’intéressant à interpréter et rappelle un peu le Rosetta des frères Dardenne dans sa façon de suivre son personnage de dos dans sa routine. Malgré ça, pas d’inquiétude, American History X peut dormir tranquille, en France, les skinheads bandent mou. Note 05/20 [youtube] Par Corvis
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